[Voyage] A la découverte de l’Île de Manoka au Cameroun

Hello Les Cotonettes ! Bonne année et bonne santé ! Je nous souhaite beaucoup de découvertes et de voyages cette année 🙂

Pour donner le ton je vous embarque à la découverte de l’île de Manoka au Cameroun. Cette île est située dans le Littoral et pour s’y rendre on part de Youpwe, un quartier de Douala qui donne directement sur l’eau.

L’organisation du voyage

Mon amie (et tata) Chouchou est la meilleure pour organiser les voyages. Si vous la suivez sur les réseaux sociaux vous savez qu’elle a les meilleures adresses et les meilleurs plans voyage et que si vous voulez voyager au Cameroun elle a toutes les informations qu’il vous faut. D’ailleurs c’était son idée, elle savait que je voulais voyager avec elle et elle allait être à Douala pour le weekend. Elle a contacté le guide dont elle avait eu les coordonnées par quelqu’un qui s’est rendu à Manoka il y a quelques mois.

 

Le guide lui a donné toutes les informations qu’elle nous a transmises :

  • Budget à prévoir : 20.000f/psoe -15.000F pour la traversée (8 personnes) et 5000f pour le repas.
  • Logistique : prévoir des chaussures de marche et/ou des chaussures qui ne craignent pas l’eau (moi j’avais des baskets et des sans confiance ; Tata Chouchou avait des tchaka – sandales en plastique)

Tata Chouchou a fait quelques courses la veille (eau, sirop pour moi qui n’aime pas l’eau, jus) et le matin avant que l’on embarque elle a acheté le poisson au marché de Youpwe. Nous avons acheté de quoi tenir jusqu’au déjeuner qui était prévu après la visite et mes compagnons ont aussi pris un petit-dej dans une cafétéria avant de monter dans le bateau.

 

Précaution importante : avoir sa pièce d’identité. Il la faut pour le manifeste et aussi parce qu’à l’arrivée à Manoka il y a un contrôle.

2. La traversée pour atteindre l’île de Manoka

La traversée dure 45 minutes, je vous avoue que mon cœur a un peu battu quand il a fallu monter sur le bateau parce que j’avais peur de glisser mais tout s’est bien passé. Mon pote F-P avait préparé un sac isotherme pour protéger nos téléphones, tout le monde en a rigolé mais il n’y a pas de petite précaution, n’est-ce pas ?

Nous avons été un peu effrayés la première fois que le moteur s’est arrêté mais nous nous sommes habitués. La traversée a aussi été l’occasion de voir ce à quoi on s’attendait : la pollution et les effets du passage de l’homme. Il n’y a que très peu d’endroits où l’on ne voit pas des détritus dans l’eau, des sachets plastiques, des pieds de chaussures, des bouteilles etc. C’est vraiment dommage 🙁

3. La visite de l’île de Manoka

Ce point va être très court, si vous me demandez ce qu’il y a à voir sur l’île de Manoka, je vous dirai rien. Ah oui l’ancien phare allemand qui était utilisé comme prison à l’époque. okay, mais on s’est tapé des heures de marche (bon juste une heure) sous un soleil de plomb, je pensais qu’au moins les paysages pour y arriver seraient particuliers. Non, pas du tout !

 

 

En vrai la visite ne m’a plu que parce que j’ai passé un bon moment avec mes compagnons de voyage. Notre infortune si on peut dire face à la chaleur (Mel, Van et moi nous sommes littéralement déshabillées sur le chemin) à provoquer beaucoup de fous rires !

4. Ce qu’on ne m’avait pas dit !

Tous ceux qui étaient présents savent que je ne peux raconter cette escapade à Manoka sans parler de ce pont ! En retournant à l’entrée du village, nous tombons sur un pont. Le guide tout naturellement nous dit qu’il faut passer par là pour rentrer. Okay, je veux bien mais où sont les planches de ton pont ???? Je vous explique : le pont ce sont d’abord 4 planches sur lesquelles mettre les pieds et deux poutres une pour se tenir à gauche et à droite mais au milieu il n’y a plus que deux planches pour mettre les pieds et aucune poutre pour se tenir ! Mr le guide, on ne met pas les gens face à leur peur au détour d’un buisson !

« ce n’est pas le moment de me faire la morale »

c’est ce que j’ai dit au guide qui me disait (alors que j’essayais de surmonter ma peur du vide), que je ne devrai pas avoir peur puisque j’ai déjà pris l’avion et que des enfants passent ce pont tout le temps. Je pense qu’en lisant ceci vous imaginez dans quel état j’étais.

Conclusion de l’histoire j’ai littéralement été paralysée par la peur, j’ai commencé à pleurer en disant que je ne passerai pas sur ce pont, il a fallu rebrousser chemin et trouver un autre moyen pour arriver à l’entrée du  village. Dans le vlog de Mel, vous avez un aperçu de notre mission Koh Lanta  dans la boue. J’en profite pour dire merci à Mel qui m’a accompagnée dans la boue et aux autres qui m’ont encouragée.

5. Le repas et le retour

Tout s’est bien terminé, nous avons pu retrouver les autres plus tard et nous avons fait honneur aux poissons (achetés à Youpwe le matin) qui avaient été braisés par une jeune fille du village. Avant de rentrer, il a fallu faire pipi et encore un pont, celui-là au dessus de la vase ! J’ai préféré demander si il n’y avait pas un endroit moins « dangereux » et on m’en a indiqué un. Au retour nous étions assez fatigués mais toujours de bonne humeur ce n’est donc pas étonnant que nous ayons eu droit à la dernière aventure coquasse de la journée: prendre le taxi à 8 et surtout … sortir de ce taxi.

 

 

Ce que je retiens de ce voyage : la pollution et surtout notre indifférence à tous (nous les hommes). Mes compagnons et moi avons tout au long du voyage fait attention à ne rien jeter, etc. mais combien de personnes le font ? et les habitants de Manoka que font-ils ? encore une fois, je suis triste quand je regarde le potentiel que nous avons au Cameroun et ce que nous en faisons.

Est-ce que je recommande la visite de Manoka ? Oui et non. Oui parce que quand tu es à Douala, tu as parfois très vite le sentiment d’avoir fait le tour et tu as besoin de ce genre de voyage pour sortir de ton train-train quotidien et non parce que je suis désolée mais marcher (aussi longtemps) et voir un phare ça ne me suffit pas comme activité.

Prochaine découverte dans quelques semaines, d’ici là prenez soin de vous.

S. - Rédactrice Lifestyle

Après avoir vadrouillé dans les rues parisiennes je suis de retour en Afrique. Ce qui fait de moi une "Repat" (personne ayant vécu à l'étranger et de retour dans son pays d'origine) ! C'est maintenant à Douala, Lagos et toutes les villes d'Afrique que je vous emmène en balade. Curieuse et un brin aventurière, la nailista que je suis partagera avec vous toutes ses découvertes : les gourmandes, les virtuelles et celles de la "vraie vie".