Hello les Cotonettes!!! Cela fait un moment n’est ce pas? La vie, la vie… j’espère…
Ma pause béninoise – Partie 1
J’avais besoin d’une pause.
Habituellement quand mon corps, mon esprit et mon compte en banque s’alignent je vais à Lagos.
Vous savez que je ne boude aucune occasion de vadrouiller dans un pays africain cette fois-ci en plus j’avais promis à une amie que je viendrais. Long week-end en vue j’ai donc mis le cap sur Cotonou (non je ne suis pas partie par bateau même si j’aurais pu en fait).
Est-ce que je vous ai parlé de mon premier voyage à Lagos ? Je vous ai dit qu’à l’occasion j’avais été a Cotonou ? C’était naguère … en l’an de grâce … au 20ème siècle quoi … donc il ne me reste que : le vague souvenir d’un grand marché, les réminiscences d’un pain soya (une gourmande n’oublie pas ce genre de choses). Le voyage en taxi brousse avec une dame assez corpulente entre mon frère et moi : inoubliable. Mais en dehors de ça, rien. Pas une image, pas un son.
[NDLR : mon frère non plus n’a aucun souvenir, je vais devoir l’emmener la prochaine fois]
J’ai donc embarqué à destination du pays des paniers et des greniers !
Je suis arrivée dans ce qui doit être le pays le plus accueillant de l’Afrique. Je pensais que le monsieur qui vérifiait les cartes de débarquement me draguait tellement il était gentil. Mais du guide qui nous a fait découvrir Ewe Condji, à la jolie demoiselle qui m’a massé pendant mon shampooing ou encore le petit Koffi qui a grimpé pour me prendre 2 belles noix de coco. Tout le monde dans ce pays est extrêmement gentil.
Dois-je vous faire saliver de désir en vous disant qu’en 4 jours je n’ai pas levé le petit doigt ? Que ma seule tâche quotidienne se résumait à monter dans le soft taxi (vtc local) quand j’étais en plein Cotonou ou marcher jusqu’à la plage.
Je vais faire mieux, je vais partager mes souvenirs de vacances avec vous.
Cotonou ! La ville la plus accueillante que j’ai vue malgré ses camions et ses bouchons. Je l’ai trouvée accueillante parce que paisible. Bien que très militarisée (j’ai pensé à Libreville). Avec le camp des militaires et la présidence en plein centre ville. Pas un bruit. La haie vive qui est l’équivalent de la rue de la joie à Douala ou de Essos à Yaoundé est plutôt calme. Les bars sont en fait des lounge dont on n’entend les échos que lorsque la porte s’ouvre.
Mes balades dans Cotonou … J’ai une pensée pour L. qui disait sur snap ne pas aimer faire les courses. J’ai adoré le Super U de Erevan. Il y faisait frais d’abord ! Et ensuite comment dire il semblait plus approvisionné que celui de chez moi.
Erevan est un centre commercial, c’est là-bas que j’ai eu droit à un massage pendant le shampoing fait par une jolie dame. Elle était tellement douce que je l’ai laissée me tirer un peu les cheveux pour me faire un chignon et que le lendemain je lui ai donné ma touffe pour qu’elle me tresse. Même moi j’avais renoncé à démêler mes cheveux depuis par peur d’avoir mal. C’est vous dire !
Ah et le massage des pieds 😍😍😍 je me suis retenue de soupirer d’aise pendant que je me faisais littéralement chouchouter de la tête aux pieds. Ces petites attentions étaient le prélude au weekend à Ewe Condji. Un village après Ouidah (la ville des esclaves) et Grand Popo où j’ai décidé de défaire complètement mes bagages.
Je pense qu’il m’est impossible de récupérer de l’énergie si je n’ai pas un point d’eau près de moi. Le mot d’ordre de cette pause était donc inévitablement : plage.
Dans ma valise : maillots, perles weyabeads et le soleil comme ami …
To be continued …
S. - Rédactrice Lifestyle
Après avoir vadrouillé dans les rues parisiennes je suis de retour en Afrique. Ce qui fait de moi une "Repat" (personne ayant vécu à l'étranger et de retour dans son pays d'origine) ! C'est maintenant à Douala, Lagos et toutes les villes d'Afrique que je vous emmène en balade. Curieuse et un brin aventurière, la nailista que je suis partagera avec vous toutes ses découvertes : les gourmandes, les virtuelles et celles de la "vraie vie".
[:fr]