Hello les Cotonettes!!! Cela fait un moment n’est ce pas? La vie, la vie… j’espère…
Partis trop tôt …
Il y a certains sujets qui sont difficiles à aborder. Il y a certaines choses que l’on préfère affronter seule et personne ne sait où on en est. C’est ce qui m’a frappée quand j’ai regardé autour de moi. Chacun vit la perte d’un être cher de sa façon mais si il y a bien quelque chose de commun c’est le besoin d’être seul, de se recentrer à un moment.
Comme vous l’avez compris je vais parler du deuil. Pas de longs discours ni de formules toutes prêtes, d’ailleurs ces formules mettent souvent mal à l’aise celui qui le dit et celui qui les reçoit. En général, juste présenter ses condoléances quand on n’a rien de plus à dire peut suffire.
Ne me dîtes pas quoi faire : chacun vit son deuil à sa façon
« Il faut pleurer », « ne pleure pas », « rappelle-toi les bons souvenirs », « ne sois pas triste » … Ce qui convient à X n’est pas forcément ce qui convient à Y. D’ailleurs la même personne peut réagir différemment selon la personne qui la quitte. Ne pas pleurer ne signifie pas qu’on n’est pas triste. Tout comme parfois on a envie, non besoin, de vivre sa tristesse et de prendre le temps d’être étourdi(e) par ce coup de poing de la vie.
Prendre le temps : on fait son deuil à son rythme
Aujourd’hui encore mon coeur se serre quand j’entends certaines chansons, aujourd’hui encore je sais que certaines cicatrices de mes amours ne sont pas fermées. Il paraît que le temps guérit, soigne etc. Mais il n’y a pas de règle. J’ai même tendance à penser que c’est faux. Si on regarde les choses de façon positive, les personnes qui nous ont quittés sont toujours là avec nous. Dans ce cas, par moments elles nous manqueront plus que d’autres jours : pour les anniversaires, quand on se souvient du jour maudit, quand on aurait souhaité partagé quelque chose de particulier (un événement heureux par exemple). Et dans ce cas, le temps n’y peut rien. Si je pousse les choses à l’extrême, parfois, moi qui suis rentrée au Cameroun, les personnes que j’ai laissées en France me manque tellement que la douleur est physique. Qu’en serait-il si je ne pouvais plus jamais les voir de ma vie ? Je n’ose même pas imaginer. Mon conseil : prenez votre temps, suivez votre instinct, écoutez votre coeur. Faites les choses à votre rythme.
Vous avez tous les droits tant que vous êtes en paix
Parfois on a du mal à trouver la paix. Parce qu’on s’en veut, parce qu’on n’a pas pu faire ceci, qu’on a pas eu l’occasion de faire cela. Je ne vais pas vous dire de ne pas vous en vouloir. Je vais juste vous encourager à chercher la paix. Vous ne pouvez pas faire la paix avec la personne. Peut-être faire la paix avec vous-mêmes est une première étape. Je vous avoue ne pas savoir. Je suis par contre persuadée que pour continuer, pour avancer, ne pas sombrer il faut rechercher la paix. Cherchez la paix aussi fort que vous le pouvez et je souhaite que vous la trouviez si ce n’est pas encore le cas.
À nos proches partis trop tôt. Nous vous aimons.
S. - Rédactrice Lifestyle
Après avoir vadrouillé dans les rues parisiennes je suis de retour en Afrique. Ce qui fait de moi une "Repat" (personne ayant vécu à l'étranger et de retour dans son pays d'origine) ! C'est maintenant à Douala, Lagos et toutes les villes d'Afrique que je vous emmène en balade. Curieuse et un brin aventurière, la nailista que je suis partagera avec vous toutes ses découvertes : les gourmandes, les virtuelles et celles de la "vraie vie".